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Casser les longues phases d'inactivité..crucial pour sa santé!

Pourquoi casser les longues phases d'inactivités par une activité modérée est-il encore plus crucial pour la santé que la pratique d'un sport ?

 

 

Un message de la santé publique bien intégré par la population mais incomplet

Selon le spécialistes de la santé publique, il faut pour bénéficier d’effets sur la santé produire trente minutes d’efforts d’intensité modérée à vigoureuse par jour en moyenne, au minimum cinq jour par semaine. Ce message est bien intégré par la population.

 

En réalité, quelques séances d’activité ne suffisent pas toujours à endiguer des phénomènes très révélateurs de perturbations métaboliques comme le prise de poids ou la hausse du taux de sucre dans le sang si en dehors de cette période votre vie est fortement sédentaire, immobile.

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Huit heures au travail, 2 heures dans les transports en communs...des heures et des heures ? la suite o? la d?pense ?nerg?tique est ? son minimum....

 

Une société moderne qui incite à de longues phases d'immobilisme

Selon un article paru dans le British Journal of Sports Medicine, dans nos sociétés modernes, nous passons 57% des heures éveillées en position assise et 43% en position debout. Cette valeur moyenne englobe évidemment d'énormes différences entre les individus. Certains restent assis pendants des heures alors que d'autres ne s'assoient que pour déféquer.

Une étude effectuée à Louédac dans les Côtes d'Armor

 

Une dépense énergétique à ne pas négliger : la NEAT

Les périodes où nous produisons un véritable effort comme précisément lorsqu’on s’entraîne ou que l’on s’adonne à des tâches exigeantes physiquement représentent en moyenne seulement 4% des heures éveillées où on se tient debout.

 

Les programmes de remise en forme se focalisent bien souvent sur ces 4% en oubliant les 96% restants. Les initiales NEAT pour "Non-exercise Activity Thermogenesis " désignent justement toutes les dépenses énergétiques en dehors du sport.

 

Selon James Levin endocrinologue et nutritionniste à la clinique Mayo à Rockester dans le Minnesota, les dépenses énergétiques en dehors de ces périodes d’activité physique (NEAT) ont une importance considérable et peuvent accroître de façon importante votre dépense physique quotidienne.

 

" La NEAT est liée à n’importe quel mouvement qui n’est pas de l’exercice physique : déambuler, jouer de la guitare. Même le fait de mâcher un chewing-gum permet de brûler une dizaine de Calories par heure en plus de l’ordinaire " précise James Levin leader dans ce domaine de la recherche.

 

 

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James levin a équipé son bureau d'une table haute et d'un tapis roulant qui le fait marcher à un faible vitesse de 1,5 km/h. Il dépense ainsi 100 calories par heure sans transpirer ni s'essoufler.

 

Des observations et expériences confirmant la Thèse de Levin

Cette certitude repose sur divers résultats d’expériences obtenus en laboratoire ou simples observations.

Expérience 1 : Un groupe de sujet non sportif mais de corpulence mince est suralimenté. Des rations de 1000 calories supérieures à leur besoins sont fournies à ces individus pendant 8 semaines.

Résultats :

Si la plupart prennent du poids, certains ont adopté une stratégie inconsciente de gigotement. Ils ne font pas plus de sport mais profitent de la moindre opportunité pour se dépenser un peu.

 

Toujours en faveur de l’importance de la NEAT, la comparaison simple des habitudes de vie des personnes sveltes et des personnes en surpoids permis de constater que les premières passaient en moyenne 2 heures et demie de plus par jour sur leurs deux pieds et dépensaient ainsi 352 calories par jour de plus que les seconds.

 

 

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Les mauvaises habitudes commencent très tôt

 

 

Sortir du piège de l’immobilité et du surpoids, un cercle vicieux

Nous ne sommes pas tous égaux vis à vis de la prise de poids. Il est possible qu’une station assise prolongée contribue à la prise de poids mais peut être aussi est-ce la prise de poids qui rend cette position exténuante.

 

 

Les conseils du coach

 

Règle 1 : Se défaire totalement de la notion d’intensité d’effort.

Peu importe la vitesse de marche. Ce qui compte c’est la durée. Lorsqu’on est obèse, marcher à 4 km/h peut s’avérer une activité épuisante. Il convient de marcher plus lentement. Déambuler, flâner, gigoter en évitant les longues phases d’immobilité complète peut permettre par un effet cumulatif d’accroître les dépenses énergétiques de façon non négligeable.

 

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Peu importe l'intensité

 

Règle 2 : "Breaker" ou "interrompre" les longues phases d'inactivité

Il faut casser les longues heures d’immobilité préjudiciables à la santé. Il est important de profiter de la moindre occasion pour bouger un peu. Se lever de son bureau  à échéance régulière d’environ 30 minutes pour boire de l’eau, aller aux toilettes, faire du rangement, porter un document à un collègue ou téléphoner debout en marchant sont autant d’activité qui permettent de relancer la pompe vasculaire. Même si d’un point de vue calorique ces dépenses sont faibles, des études démontrent que cette pratique diminue le risque de perturbations métaboliques comme une élévation du taux de glucose dans le sang et un risque de diabète.

 

Autour du même thème :

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Bibliographie :

Virginie Nicaise et Gilles Goetghebuer, "L'?loge du gigotement", Sport et vie Novembre-d?cembre2010,n?123, page27-31

Delphine le Normand, "si on marche toujours beaucoup, en 2010!, Ouest-france 6 d?cembre 2010

 

 



29/10/2014
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